SAN GIL 2 janvier:
Nous prenons le bus pur atteindre la côte nord. Mais nous faisons une escale à San Gil , au bout de huit heures ( on a trouvé çà long, peut être parce qu 'on ne souvient plus comment c'était, en tout cas, on est loin des 19h qui nous attendent plus tard ).

San Gil est une toute petite ville mais au flux de bus, de voitures de motos incessant et assez hallucinant. C'est une fourmillière hyper bruyante le jour, qui se désertise complètement la nuit.
La grand place tient lieu de coeur de ville, où les colombiens aiment à se retrouver, sur les bancs ou accoudés aux tables dehors, autour d'une bière.
Ce sont surtout les villages environnant, dont l'architecture a gardé l'héritage colonnial, qui valent le détour, paraît-il. Un parmi eux, a même été baptisé "plus beau village de Colombie ".
On s'est pas franchement bien demmerdés, puisqu'on n'en a vu aucun... Mais nous n'avions pas beaucoup de temps.

Pour les activités sportives et les gros tours on n'a pas vraiment les moyens, même si la vie est pas chère et que pour l'instant nous dépensons moins d'argent qu'en restant à Paris ! On a donc préféré aux visites se faire un plaisir en tentant le parapente au dessus du Canyon de Chicamocha, qui, de réputation, est incontournable.
Nous réservons, non sans mal, pour le surlendemain.

On vous passe les détails, mais pour rappel du contexte, ce sont les vacances scolaires ici: peu d'hôtels dispos sauf les plus luxueux donc les plus chers, ou encore les plus ships, au choix...
Ce sera le plus ship.
Vous savez celui dans la petite rue sombre avec l'enseigne à petites leds jaunes en forme d'étoile, qui brille par intermittence, au son mélodieux rappelant,à s'y méprendre, celui des tue-mouches bleus et électriques.
La cage à lapin nous servant de chambre nous a permis de renouer contact avec nos chères amies les blattes, délaissées depuis trop longtemps...